Depuis le début du mois de décembre, aucun jour ne se passe sans que des élèves ne partent en grève pour divers motifs. Les cours sont perturbés par des mouvements spontanés, et cela au grand dam des autorités scolaires. C’est pour faire face à ces grèves intempestives que l’ADLC-BF a tenu ce 8 décembre 2011 à Ouagadougou cette assemblée générale extraordinaire. « Nous sommes pour les grèves, mais il faut que celles-ci soient organisées », propos de Fernand Ouédraogo, président de l’ADLC-BF.
Au sortir de cette rencontre, les responsables des élèves, espèrent trouver un consensus sur le déroulement des grèves. « Plus question qu’on perturbe les cours sans raison valable. Il est de notre devoir de mettre fin aux grèves anarchiques », affirme par exemple Fernand Ouédraogo. Mais les délégués souhaitent également que les autorités s’engagent à mettre fin aux répressions des manifestations des scolaires. Les élèves se sont livrés à des discussions houleuses afin de trouver des compromis pour sortir de cette zone de turbulence que traverse le secteur éducatif.
Cette rencontre s’est déroulée en présence de quelques chefs d’établissements, du directeur régional de l’Enseignement du centre, et du secrétaire général du ministère en charge des Enseignements secondaire et supérieur, Luc Yé. « Nous apprécions cette manière démocratique de résoudre les problèmes, et cela est déjà un bon signe dans le processus d’apaisement en cours » a laissé entendre François Compaoré, directeur régional de l’Enseignement du centre.
Dimitri Kaboré (stagiaire)/Fasozine