L\'atmosphère à l\'Université de Ouagadougou

Crise à l’UO: Le SYNADEC lève le mot d’ordre de grève.

Après près de 4 mois de grève pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SYNADEC) a décidé de lever son mot d’ordre de grève, qui paralysait l’université de Ouagadougou.


Le SYNADEC a tenu hier lundi, 13 juillet 2009, une assemblée générale à l’UFR/SVT. Après analyse de la situation, il a été décidé la levée du mot d’ordre de grève illimitée entamée depuis le 8 avril 2009. Les cours pourront donc reprendre en principe dès aujourd’hui jusqu’au 31 juillet. En rappel, la plateforme revendicative du SYNADEC datant du 17 juillet 2008 et contenait les points suivants :

1-      La revalorisation du statut de l’enseignant-chercheur ;

2-      La liquidation de la dette sociale des universités ;

3-      La mise en marche d’un processus d’aggiornamento de l’université de Ouagadougou.

Courant décembre, la dette sociale a connu un début de solution. A ce jour, seulement une dizaine d’enseignants- chercheurs attendent de percevoir leurs primes de recherches des années 2008 et antérieures.

Entre temps, en février 2009, des négociations avaient commencé sur les deux autres points. Mais, des points de blocage sont apparus et avaient conduit le SYNADEC à lancer la grève illimitée. Le SYNADEC a-t-il obtenu gain de cause ? Ou c’est par soucis pour l’avenir des étudiants comme a voulu le laisser comprendre le Secrétaire Général ? Quelqu’en soient les raisons, notons que le SYNADEC a été obtenu :

-          La création d’une indemnité académique pour tout enseignant-chercheur, payable mensuellement à partir de septembre, selon le gouvernement ;

-          La création d’une indemnité d’encadrement par les professeurs titulaires, les maîtres de conférences et les maîtres assistants, payable mensuellement à partir de septembre, toujours selon le gouvernement ;

-          Lle relèvement des taux horaires de vacation.

Le principal acquis de cette grève reste la mise en place d’une commission de réflexion sur le statut particulier de l’enseignant-chercheur, qui sera adopté en 2011. Les travaux de cette commission avaient commencé sans le SYNADEC, qui avait pourtant levé le lièvre.


14/07/2009
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