Congrès de l’UGEB : 600 délégués pour évaluer les luttes
L’Union
générale des étudiants burkinabè tient du 19 au 22 août 2009 à l’Université de
Ouaga son 24e congrès ordinaire. Une occasion pour se pencher sur la vie de ses
sections et analyser la situation du système éducatif au Burkina.
Ils sont
600 délégués et viennent des 5 sections de l’organisation, à savoir
l’ANEB/Ouaga, l’ANEB/Bobo, l’ANEB/Koudougou, l’ASB à Dakar et l’AEBF en France.
Au cours de cette instance (la plus importante et qui se tient tous les deux
ans), ils sont appelés, selon le président de l’UGEB, Adama Baguiya, à
apprécier les différents sections et à évaluer les luttes qui ont été menées
pour la défense des intérêts des étudiants. "L’UGEB se porte bien en terme
d’organisation" a déclaré Adama Baguiya, qui a indiqué par la suite, que
le congrès devrait permettre de corriger les insuffisances.
Le 24e
congrès prévoit, entre autres, une conférence publique sur le thème :
"La crise financière et ses conséquences" qui sera animée par le Dr
Florent Hien, enseignant à l’UFR/SEG, le samedi 22 août prochain. En l’absence
d’une cérémonie d’ouverture publique, le président de l’UGEB, Adama Baguiya,
n’a pas souhaité s’exprimer sur la situation à l’université de Ouagadougou,
préférant attendre l’analyse qui sortira du congrès. Nul doute qu’après la
situation internationale et africaine, cette question sera longuement débattue
puisque les étudiants doivent faire face à une nouveau calendrier remanié à la
suite de la reprise des cours par les enseignants après la grève lancée par le
SYNADEC.
Le thème du 24e congrès de l’UGEB
Le XXIe
Congrès de l’UGEB se tiendra cette année, du 19 au 22 août 2009 à l’Université
de Ouagadougou, sous le thème suivant, qui est tout un programme :
"Face à la crise structurelle de plus en plus profonde qui secoue le
système capitaliste-impérialiste mondial et ses répercussions sur le Burkina
Faso ; Face à l’incapacité manifeste du pouvoir de la IVe République à
trouver les solutions aux maux qui minent les couches populaires de notre
pays ; Face à la crise du système éducatif notamment universitaire,
militants et militantes de l’UGEB, élevons davantage notre niveau politique
pour mieux comprendre l’évolution de la situation et nous situer correctement
dans le camp du peuple. Renforçons l’UGEB afin qu’elle joue pleinement son rôle
dans la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants et qu’elle
contribue pleinement à la lutte de notre peuple pour le pain et la
liberté".
Par
Dayang-ne-Wendé P. SILGA/Le Pays
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