Les représentants des résidents des différentes cités universitaires ont pu exposer au ministre des enseignements secondaire et supérieur l’ensemble de leurs doléances. Ce sont entre autres : des problèmes de transport, d’insalubrité, de restauration, de manque d’eau, de plomberie pour la plupart des bâtiments, y compris celui du bâtiment C de la cité Kossodo qui a été réceptionné en avril 2012. De plus en plus, avec l’évolution technologique, beaucoup d’étudiants disposent d’ordinateurs portables.
Et tout porte à croire que ce nombre va s’accroitre au fil des années. Avec l’entrée en vigueur du système Licence Master Doctorat (LMD), les étudiants auront de plus en plus besoin de l’Internet pour les travaux de recherche dont le volume devrait augmenter. De ce fait, pour être dans l’ère du temps, les étudiants ont souhaité que dans chacune des cités, ils aient la possibilité d’avoir une connexion Internet WIFI. « Je pense que c’est une doléance justifiée, mais il faut que nous puissions prendre la bonne formule », soutient le ministre des enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara.
La bonne formule serait, à entendre le patron du département des enseignements secondaire et supérieur, un accompagnement du ministère en charge de l’économie numérique « pour voir dans quelle mesure le RESINA qui est un réseau au plan national peut servir, quitte à ce que le CENOU et le ministère (ndlr : ministère des enseignements secondaire et supérieur) s’appuient mutuellement, pour que Internet puisse s’approcher des cités ».
Après les échanges avec les délégués de cités universitaires, le ministre est allé s’enquérir des réalités des bâtiments de la plus grande cité universitaire, la cité Kossodo. Des échanges avec quelques étudiants puis, il se rend au restaurant universitaire pour prendre le déjeuner avec les étudiants. Question de s’imprégner des plats servis et de la qualité dont les étudiants ne cessent de se plaindre. L’hôte du jour a terminé sa journée de travail par des discussions avec le personnel administratif du Centre national des œuvres universitaires. « Nous sommes contents de pouvoir dialoguer avec le premier responsable de notre département, lui parler du CENOU pour que l’institution soit relativement bien connu et mieux compris », s’est réjoui le directeur général du CENOU, André Batiana.
Moussa Diallo/Lefaso.net